Description

J'ai créé ce blog pour échanger avec vous des avis et des idées. Cet espace nous permettra de partager des contacts et des liens amicaux. Je vous ferai découvrir mes écrits et mes poèmes. Je vous raconterai des anecdotes, en souhaitant que vous me fassiez part de vos réactions et de vos suggestions.

dimanche 31 mai 2015

Tombeau du 1er Ministre

  
Cette construction fut commandée par Rainiharo à Jean Laborde car il était admiratif du monument construit par celui-ci pour lui-même. Il précisa néanmoins qu’il voulait une construction dix fois plus grande.
Rainiharo et Laborde, quoique tous deux amants de la reine, restèrent liés par une amitié solide, ce qui facilita certains accords politiques et commerciaux sur lesquels la reine gardait pourtant une autorité absolue

Voir chapitre XLV page 488 de Jean Laborde, pour l’amour d’une reine.

dimanche 16 novembre 2014

L’ancienne porte d’Ambohimanga


Le poste de garde au sommet était occupé par les surveillants en armes.
Sur le côté se trouve la pierre monumentale que des esclaves faisaient rouler pour fermer l’accès durant la nuit.
C’est par une porte semblable que Jean Laborde entra pour la première fois dans le « Rova » de Tananarive.
Voir chapitre XIV page 97 de "Jean Laborde, pour l’amour d’une reine."


Photo Pierre SOGNO

dimanche 21 septembre 2014

La stèle sacrificielle d'Ambohidratrimo



Les coulées de sang proviennent de sacrifices récents offerts à l’esprit du défunt qu’on invoque.
Cette pierre porte deux seins stylisés car ici viennent se recueillir les femmes qui désirent avoir un enfant.
Il s’agit là d’une coutume encore actuelle restée de la religion traditionnelle. Les Malgaches  de toutes les couches sociales (Même les Chrétiens) viennent ici concrétiser leur prière en égorgeant des poulets.
Le cercle tracé à la craie blanche par le mage de service sert à déclarer que le sacrifice est « recevable » (moyennent une obole, bien sûr).

Photo Pierre SOGNO

dimanche 7 septembre 2014

Tombeaux des rois Ambohidratrimo




Les cases que l’on voit sont élevées sur les tombeaux des castes nobles. On les appelle Trano manara (Maison froide) car on n’y allume jamais de feu.
Les vrais caveaux contenant les cadavres se trouvent en dessous de ces constructions.
Dans le soubassement, on voit (scellées verticalement) les pierres éclaboussées du sang des sacrifices auxquels on procède encore couramment de nos jours.
Dans les trano manara, le défunt est supposé recevoir la nuit d’autres esprits afin de garder le contact du temps des vivants.
Voir Jean Laborde, pour l’amour d’une reine Chapitre XLVIII pages 5O7- 508

dimanche 3 août 2014

Le haut fourneau de Mantasoa



Le haut fourneau de Mantasoa est le vestige le plus fameux qui a survécu aux destructions du complexe industriel de Jean Laborde après que la reine l’eut exilé à la suite du complot de 1857.
A noter la qualité esthétique de cette construction pourtant purement industrielle. C’est d’ailleurs cette qualité qui fit hésiter les vandales.
Pour la description de la fabuleuse cité de Mantasoa, voir la visite de la reine chapitre XLIV pages 467 et suivantes dans Jean Laborde, pour l’amour d’une reine.

dimanche 20 juillet 2014

Le tombeau de Jean Laborde

Jean Laborde construisit son propre tombeau à Mantasoa en 1846 (Il ne mourut qu’en 1878)
Ce monument de style composite témoigne de l’influence des constructions hindoues bien connues de Jean.
Il est à noter que la colonne centrale ne porte pas de croix.
La reine anti-chrétienne (Voir les persécutions qui ont ensanglanté son règne) avait décrété qu’aucun étranger ne possèderait un morceau de terre dans son royaume.  A cause de cela elle octroya à son amant la nationalité malgache afin de l’autoriser à construire le tombeau (Ce qui choqua beaucoup les traditionnalistes opposés à Laborde). Jean quoique très catholique ne pouvait pas arborer le symbole d’une religion interdite par la reine. Il risquait simplement sa vie.
Voir Jean Laborde, pour l’amour d’une reine ch. XLIVpages 479 et A88

dimanche 6 juillet 2014

Expédition de Tamatave (1845)

Cette gravure originale datée de 1848 représente le port de Tamatave.
A remarquer sur la colline des longues piques surmontées chacune d’une tête d’européen.
En 1845 les Français et les Anglais (pour une rare fois alliés) tentèrent un débarquement à Tamatave afin d’ouvrir le port au commerce européen. Les Anglais étaient commandés par William Kelly et les Français par le capitaine de vaisseau Germain Desfossés.
Contre toute prévision cette expédition  fut repoussée par l’armée hova au terme d’un combat sanglant.  La reine Ranavalona ordonna, pour servir d’avertissement et de défi  aux européens qu’on décapite 17 cadavres des soldats blancs restés sur la plage (soit huit têtes de Français et neuf d’Anglais).
Ces sinistres trophées ornèrent le port pendant huit ans. Les crânes ne furent rendus aux européens que lors des accords dits « de détente » consentis par la reine en échange d’une lourde indemnité de guerre.
Ils furent recueillis dans un ossuaire de l’île française de Sainte-Marie (exactement dans l’îlot Madame). Le monument (bien délabré aujourd’hui) porte l’inscription HIC CAPITA JACENT- anno 1854.
Ce drame est relaté dans le roman « Jean Laborde, pour l’amour d’une reine » pages 452-453 et page 518.

dimanche 22 juin 2014

Retournement des morts


Le famadihana (retournement des morts) se pratique sur les hauts plateaux chez les merina et les betsiléo durant la saison froide (seule période autorisée, pour des raisons d’hygiène).
Il consiste à sortir le cadavre du tombeau, à le promener à l’extérieur et à changer le suaire puis à le replacer dans le caveau.
On rencontre souvent  sur les routes ces cortèges funèbres. Ils s’accompagnent d’une ambiance de fête. Deux hommes portent le corps sur l’épaule et sont suivis de la famille du défunt et des amis.
La mort dans la religion traditionnelle n’est qu’un passage sans solution de continuité. On doit rester en communication avec le mort et montrer fidélité à son esprit en portant attention au cadavre. On le promène donc hors du tombeau et ce « retournement » peut durer plusieurs jours. Des chanteurs, des musiciens (tambours et flûtes) participent à la fête ainsi que deux zébus qui seront ensuite immolés en sacrifice. Lorsqu’on revient au tombeau on change le suaire du mort que l’on enveloppe dans un nouveau «  lambamena » de soie neuve et on se partage les lambeaux du vieux suaire en guise de porte bonheur.
Cette coutume est si bien ancrée dans la religion traditionnelle que le Christianisme l’accepte. Il n’est pas rare qu’un curé ou un pasteur se mêle au cortège.



dimanche 8 juin 2014

Le tombeau des reines




Tombeaux royaux au palais de Tananarive. Celui « des  reines » se trouve à gauche. Les dépouilles royales précédemment inhumées  dans la cité sacrée d’Ambohimanga (interdite aux européens) furent regroupées sur l’ordre de Gallieni pour éviter les invocations publiques organisées par les opposants.

Photo Pierre Sogno

dimanche 25 mai 2014

Canon fabriqué par Jean Laborde


Canon fondu par Jean Laborde dans ses ateliers de Mantasoa. RM signifie Ranavalona Mangaka (en majesté).
Soatsimanampiovana est le nom que Laborde avait donné à son ensemble industriel et signifie « la beauté qui ne change pas »
Voir dans « Jean Laborde, pour l’amour d’une reine », ch XLIV, p:466. Photo Pierre Sogno

dimanche 11 mai 2014

Vue du Rova


 


Gravure représentant Antananarivo au temps de Ranavalona Ière. Le grand palais au centre est le fameux Manjakamiadana (« où il est aisé de régner »), construit par Jean Laborde pour sa reine.

Ce palais fut, sous le règne de Ranavalona II entouré d’une construction de pierre de style néo-classique par l’anglais Cameron. Il a été détruit par un incendie  criminel à une époque récente, si bien qu’il ne reste plus actuellement que le palais de pierre.

La fabuleuse histoire de cette construction  d’origine  est relatée dans « Jean Laborde, pour l’amour d’une reine », chapitre XXXIII.

Au 1er plan on voit les rochers d’Ampamarinana où avait lieu le supplice de la précipitation.

jeudi 1 mai 2014

Supplice d'Ampamarinana




Le supplice le plus souvent utilisé sous le règne de Ranavalona 1ère était la précipitation qui avait lieu à  Ampamarinana. Les rochers dominaient la « tranchée de la mort ».
Voir description dans « Jean Laborde, pour l’amour d’une reine, ch XXII, 344
Gravure de la Société des missions évangéliques (G.Mondain, 1929)

samedi 19 avril 2014

Supplice de Rasalama


Rasalama fut arrêtée pour avoir lu la bible dans le jardin public de Behoririka (« où il y a beaucoup de feuilles de songes »).
Elle refusa d’abjurer la religion chrétienne et pour cela fut condamnée à mort et suppliciée sur la colline d’Ambohipotsy (« la colline blanche » ainsi dénommée à cause des débris de squelettes des suppliciés).
Jean dit à la reine : « Tu as commis une erreur car cette femme était aimée de ton peuple. Elle a été grande par son courage et pure dans sa foi. Cette goutte de sang entachera l’histoire de ton règne plus fortement que la totalité de tous les autres excès de ta tyrannie ».
Un temple a été érigé sur la colline à l’endroit exact de son supplice. Il est encore aujourd’hui l’objet d’une grande vénération et d’une fréquentation nombreuse.
Cette belle histoire est relatée dans «  Jean Laborde, pour l’amour d’une reine », chapitre : XXX.
Gravure de la Société des missions évangéliques (G. Mondain, 1929).

dimanche 16 mars 2014

Le palais d'argent




Le palais d’Argent (au centre de la photo) fût construit sous le règne de Ranavalona 1ère pour son fils Rakoto, futur Radama 2. Il tient son nom de l’épervier d’argent situé sur le toit. A noter que l’oiseau symbolique sous le règne en question est l’épervier (et non pas l’aigle). Cependant à l’entrée du Rova  se trouve bel et  bien un aigle ce qui est dû à une confusion du fondeur.
A gauche on voit les tombeaux royaux et à droite une partie de la façade de pierre du Manjakamiadana dont l’Anglais Cameron enveloppa le palais de bois de Jean Laborde.

dimanche 26 janvier 2014

Réception au palais de la Reine




Il s’agit de la réception officielle de Laborde et Lambert.
A noter que le palais est le fameux Manjakamiadana  (« où il est aisé de régner ») construit par Jean Laborde, merveille gigantesque d’architecture en bois établi autour d’un seul pilier central mais dont le transport depuis la forêt de l’est a coûté la vie à 5000 manœuvres.
Plus tard ce palais de bois sera enveloppé dans des façades de pierre par l’Anglais James Cameron. Il sera détruit par un incendie criminel qui a entièrement fait disparaitre l’œuvre de Laborde. Le palais de pierre actuel est donc l’œuvre des Anglais.
L’histoire de la construction de ce palais de bois se trouve au chapitre XXXIII (p 352) du roman «  Jean Laborde pour l’amour d’une reine ».

dimanche 12 janvier 2014

Portrait historique de Ranavalo 1ère



Ce portrait de Ranavalo 1ère est « rébarbatif » car réalisé après sa mort au souvenir de sa terrible légende. Celui-ci est nettement apocryphe mais intéressant à cause de la robe et des attributs royaux.
Seule la reine pouvait arborer la couleur rouge  (couleur dite « mâle »). L’ombrelle royale était également rouge et toute autre personne qui utilisait cette couleur était passible de mort.
La couronne royale présente les 7 palmettes d’or traditionnelles.
La reine utilisait le mouchoir lors des audiences officielles pour signifier par un geste la fin de la séance. (Voir la description de la 1ère entrevue accordée à Jean Laborde dans « Jean Laborde, pour l’amour d’une reine » chapitre XVIII). A noter que lors de cette entrevue Jean commit des imprudences  qui auraient valu à tout autre  d’être immédiatement exilé. L’indulgence royale fut sans aucun doute la 1ère preuve de l’amour qui allait naître. En particulier Jean avait osé regarder la reine ce qui était absolument interdit.

dimanche 1 décembre 2013

La gravure originale représentant Ranavalo 1ère

Cette scène est une image "romantique" du XIXème siècle mais tout de même intéressante car elle prétend représenter notre Ranavalo 1ère en 1858.
Une partie de cette gravure a servi à la composition de la couverture de mon roman "Jean Laborde pour l'amour d'une reine".

mercredi 30 octobre 2013

Nouveau roman historique : Jean Laborde à Madagascar



 
"Jean Laborde, pour l'amour d'une reine" complète sous un angle différent le roman "Ranavalo, reine cruelle"


La biographie de l'auteur se retrouve sur le site : www.pierresogno.fr  
 
 

Jean Laborde a fait entrer Madagascar dans l'ère moderne... Par amour.

Je partage avec vous un article paru en 1990 au sujet de Jean Laborde qui aujourd'hui est le principal personnage de mon roman "Jean Laborde, pour l'amour d'une reine" paru aux éditions Orphie. C'est une façon d'aborder sous un autre angle cette fabuleuse histoire d'amour qui eut des conséquences internationales dans lesquelles s'opposaient les anglais et les français, les protestants et les catholiques - Histoire des rivalités coloniales du XIXème siècle.

mercredi 25 avril 2012

L'Oréade

L'association l'Oréade a été créée pour soutenir les artistes dans le domaine de la littérature et de la culture.
Elle organisera ses activités, grâce à l'édition mais fera aussi la promotion des différentes recherches concernant  d'une façon plus générale la créativité professionnelle ou amateur.
L'Oréade fonctionnera avec la collaboration de l'écrivain Pierre Sogno. Le blog "pierresognoraconte" diffusera régulièrement les informations concernant la vie de l'association.